Il y a quelques années, certaines personnes osaient à peine parler de leurs difficultés personnelles, encore moins de maladie mentale; une personne qui souffrait de dépression disait qu’elle était fatiguée; c'est presque avec un sentiment de honte que les patients « avouaient » avoir consulté un psychologue ou un psychiatre.
La société ayant évolué, on reconnaît maintenant qu'il arrive à tous, à un moment ou l'autre, d'éprouver des problèmes d'ordre psychologique, ou de vouloir enrichir notre vie. Il est ainsi devenu plus facile de recourir aux services d'un psychologue.
Il n'y a pas, à proprement parler, de bonnes ou de mauvaises raisons pour consulter un psychologue. Si le besoin d’aide se fait ressentir c’est que c’est le bon moment pour vous ...
Toutes ces raisons, et beaucoup d'autres, sont valables et légitimes. La plupart du temps, vous pensez pouvoir régler vous-mêmes ces difficultés; vous pensez aussi que le temps finira par arranger les choses. Malheureusement, il n'est pas toujours possible de trouver en soi ou dans son entourage les ressources nécessaires pour faire face à la situation. Je peux vous aider à déterminer et à affronter les problèmes pour les résoudre de façon satisfaisante.
Faire la démarche d’aller consulter est une étape importante. Cependant, toute psychothérapie ou psychanalyse a une fin, ce qui n’est pas forcément facile à accepter pour le patient. Quoi qu’il en soit, c’est toujours au patient de savoir quand il peut s’arrêter et reprendre une vie normale.
Lorsque le patient débute une thérapie, il doit se sentir en confiance avec son thérapeute. Un transfert (affects positifs dirigés vers le thérapeute), se met alors en place. C'est notamment ce transfert qui pose des difficultés pour arrêter sa thérapie.
Généralement deux conditions au moins doivent être réunies pour décider de l’arrêt du suivi :
La fin de la thérapie dépend de la méthode de soins choisie.
Parfois quelques séances suffisent mais la problématique n 'est pas entièrement résolue...Seuls les symptômes disparaissent, mais risquent de se déplacer sur d'autres " objets " ..Ces thérapies s'attachent à corriger les comportements « déviants » utilisés par l'individu pour faire face aux situations qui le gênent. Un nombre de séances précis est donc déterminé.
L'arrivée au terme des séances définit l'arrêt de la thérapie.
Les psychothérapies d'orientation psychanalytique, et la psychanalyse, sont plus longues. Le patient analyse ses doutes, ses souffrances avec le psychanalyste.
Il peut être envisageable de mettre un terme à l'analyse lorsque :
Le patient ne ressent plus d'angoisse et semble gérer les événements qui se déroulent dans sa vie, sans éprouver le besoin de verbaliser
Dans toute thérapie, il est normal que le patient ait, à certains moments, l’impression de tourner en rond. Il peut ressentir une certaine agressivité envers son psychologue. Mais ces passages peuvent signifier qu’un blocage est sur le point d’être franchi dans la compréhension de l’inconscient, d’où une résistance :
Ce n’est pas parce qu’un patient décide d’arrêter, qu’il doit avoir honte de retourner voir son psychologue plus tard, bien au contraire. C’est un signe de maturité, de remise en question, et c’est la preuve de sa réelle volonté de trouver des réponses.
Pour faciliter les choses, il est primordial que le psychologue expose clairement son rôle à son patient. Il l'accompagne vers la guérison des troubles, vers un mieux-être général. Les séances sont donc programmées dans ce cadre précis et ne continuent pas ad vitam aeternam. Ce point vital doit être éclairci dès le départ.
Cette décision doit être prise conjointement entre le psychologue et son patient.